Né en 1981 à Londres, Hadrien David grandit dans un milieu familial favorable au déploiement de sa sensibilité artistique. Il développe très tôt, au contact de son père, le sculpteur animalier José-Maria David qui sera son premier maître,  le goût de la sculpture animalière en mouvement.

Sa vocation est née. Il suivra donc les cours de taille directe de Sylvie Lejeune aux Ateliers des Beaux-Arts de la Glaçière (Paris 13ème) et étudiera le dessin avec Philippe Comar à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris.

Maîtrisant les savoir-faire techniques, Hadrien David affirme un style personnel. Il laisse, en effet, libre cours à une fantaisie, une tendresse et à un humour singulièrement présents dans ses sculptures où l’ornementation est constitutive de l’objet. L’incarnation animale se traduit d’abord chez lui par un travail du modelé. Tant qu’il semble que l’artiste, donne réellement corps et vie  à ses bronzes dans un jaillissement de forces vives, musculeuses. La sensibilité d’Hadrien David, innerve  ses créatures, les dégage de la gangue des formes inanimées. Insufflant ainsi au cœur du bronze, l’étincelle du mouvement et l’énergie vitale donnant aux patines l’éclat de la lumière primordiale.

« Je veux que le mouvement de mes animaux soit en lui-même l’expression de leur langage et de leur intériorité. Le parcours de leur pensée doit se traduire à travers le chemin qu’ils tracent dans l’espace. L’animal est prince. La vitalité de son corps incarne la joie de l’âge d’or et de l’innocence. La sculpture qui le représente doit nous donner le surplus de forces et de bonheur qu’il dégage naturellement de lui. » Hadrien David