Stéphane Gisclard est né en 1966 à Béziers. Il est issu d’une famille d’artiste, son père était le peintre Demianoff. Il intègre l’École des Beaux-Arts en 1986 et par la suite, il suit des cours à l’atelier de la Grande Chaumière.

En 1995, il obtient Le Grand Prix du 36^e salon d’Arts Plastiques de Béziers, soit sa première récompense. Deux ans plus tard, en 1997, il intègre une école de restauration, où il est confronté à l’art du XVIIIe siècle et du XIXe siècle. Cette nouvelle influence marquera un changement dans sa carrière puisqu’il passera de l’abstraction à la figuration.

Ses toiles sont reconnues à l’internationale et on les trouve dans de nombreux pays, en France, bien sûr, mais aussi en Belgique et en Allemagne, ou encore aux États-Unis et en Russie.

Son œuvre est marquée par les travaux de grands maîtres comme Cézanne, Braque ou Léger dont il garde une grande influence cubiste tout en conservant par ailleurs une personnalité propre grâce à une maîtrise exceptionnelle de l’ombre et de la lumière.

Gisclard produit un joyeux mélange entre l’ambiance des villes portuaires du sud de la France et les fantasmes des années folles. La puissance et la pureté de son trait rappelle la période Art Déco qu’il affectionne particulièrement. Sa technique picturale est inventive et il associe avec talent patines, glacis et pigments pour sublimer une palette de couleurs riche en ocres moirés et rouges flamboyants. Par ailleurs, la femme est au centre de son étude picturale, représentée avec la coupe de cheveux de la garçonne de Coco Chanel qu’il sublime toujours davantage.